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BOUDU

Anatole Levilain-Clément : Cinéaste bidouilleur

Précoce

À l’école primaire, il commence à filmer avec l’appareil photo de ses parents. Il ne s’arrêtera plus. Touche à tout, il se met à dessiner, prendre des photos, écrire et jouer de la musique. Au lycée, il réalise deux mini albums de musique électronique « pas tops, mais pour m’inspirer ». Il ne voit pas ses créations comme « une fin en soi » mais comme des expérimentations au service de son cinéma.


Bidouilleur

Les difficultés l’inspirent et le motivent. Son truc, c’est « bidouiller », créer à partir de tout et de rien, souvent sans argent. Il réalise ainsi son film d’animation Il était un mur avec une équipe de 5 personnes et un budget de 200 euros. Il refuse de renoncer à ses idées « peut-être trop nombreuses », pour des questions de moyens techniques et prend plaisir à contourner les obstacles.


Expérimentateur

Actuellement étudiant à l’école de la Cité de Luc Besson à Paris, il collectionne les récompenses (plus d’une vingtaine) locales, régionales, nationales et même internationales. En 2017 il remporte à Cannes le premier prix du festival de courts-métrages Tous en Short, réservé aux apprentis cinéastes. Apprenti et même expérimentateur, puisqu’Anatole s’intéresse de plus en plus à la réalité virtuelle et aux formats sériels, nécessaires selon lui au renouveau du cinéma : « peut-être faut-il à présent déconstruire le cinéma ».


Perché

Anatole l’assume : « Je suis un peu foufou. Je suis un gosse, utopiste et un peu idéaliste, mais je me fous d’être déconnecté de la réalité ». C’est justement ce qui l’intéresse : tester comme un enfant les limites de notre réel et du cinéma afin de créer son propre univers à la fois sensible et décalé. À la croisée de la science-fiction, du romantisme et de l’expressionnisme, il cherche à créer « sa patte » afin de se démarquer pour exister dans ce milieu hyper-concurrentiel. « Tout a été fait, c’est dur d’être original » concède-t-il.


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