Ce qui est chouette chez Georgette ? Bien sûr les gâteaux, originaux et délicats, qui illuminent la vitrine de cette petite boutique sucrée du quartier Saint-Exupéry. Mais aussi l’histoire humaine, celle d’une jeune femme qui rêvait de pâtisserie matin, midi et soir, et qui en a fait son métier après des études de psychologie. Avec une belle éthique saupoudrée par-dessus : faire rimer au quotidien artisanal et local.
Votre premier émoi gustatif ? Le riz au lait à la vanille de ma grand-mère Georgette. Elle le faisait mijoter très longtemps pour obtenir la bonne texture, qu’il soit vraiment crémeux. Pour préparer la crème anglaise, elle me demandait d’aller à la ferme d’à-côté pour chercher les œufs, le lait. Que des produits frais. C’était essentiel pour elle. Et ça m’est resté aujourd’hui.
Le gâteau qu’il faut absolument venir manger chez vous ? Le banoffee. Les Toulousains raffolent de ce gâteau ! Je le fais avec du caramel au beurre salé, une chantilly vanille, des rondelles de banane, et un croustillant au spéculoos.
Dans votre frigo à la maison, on trouve quoi ? Difficile à dire. C’est mon conjoint qui s’occupe de toute l’intendance autour des repas, tout simplement parce que j’ai horreur de cuisiner ! Si je fais des pâtes, il y a de grandes chances pour qu’elles soient mal cuites ! (rires)
L’aliment que vous préférez ? La mangue. Il y a beaucoup d’associations possibles, avec du citron vert, de la vanille de Tahiti, de la passion, de l’ananas, du chocolat. C’est magique.
Il n’y a pas de bon dessert sans… Un zeste de citron vert ! Si je m’écoutais, j’en mettrais partout. Ça donne le petit coup de fouet, le peps nécessaire en bouche.
Votre penchant alimentaire honteux ? Un bon gros beignet industriel. Avec une tonne de sucre glace dessus. Le truc pas du tout artisanal.
L’homme ou la femme avec qui vous aimeriez diner en tête-à-tête ? La cheffe pâtissière Nina Métayer. J’adore son style, la finesse et la délicatesse qui se dégagent de ses desserts. Il y a un travail exceptionnel à la poche à douille. C’est magnifique.
L’aliment le plus bizarre que vous ayez mangé ? Le pandan, une plante tropicale qui ressemble à un palmier. Les feuilles sont très utilisées dans la cuisine du sud-est asiatique pour parfumer ou colorer les plats, les desserts. En bouche, c’est assez indéfinissable. Herbacé, terreux, végétal. Je trouve ça ignoble.
Votre madeleine de Proust ? Une chocolatine au beurre. Bien dodue, avec deux belles barres de chocolat à l’intérieur. Pas une, attention !
Si vous étiez un ustensile de cuisine ? Une maryse souple qui permet de bien racler mon cul de poule pour qu’il soit bien propre avant de le mettre en plonge. Oui, je suis ultra maniaque !