« Je souhaiterais qu’il y ait moins de cyclistes et d’usagers de ces innombrables objets roulants ou glissants qui rendent infernale la vie des piétons et des automobilistes, ces derniers constituant – on semble l’oublier – la majorité de la population… De même, il me semblerait judicieux que les pouvoirs publics imposent à ces adeptes du vélo, de la trottinette, de la mono-roue et consorts l’apprentissage du code de la route ainsi que quelques cours d’éducation civique. Enfin, la police municipale pourrait verbaliser les plus réfractaires, ce qui garantirait de solides rentrées financières. Par ailleurs, j’aimerais que les enseignes de la camelote mondialisée, souvent fabriquée par une main-d’œuvre aussi exotique qu’exploitée, dégagent de la ville. Idem pour toutes ces marques participant à l’uniformisation marchande. On pourrait ainsi protéger et promouvoir de véritables commerces de proximité et d’utilité publique menacés par la pression et la spéculation immobilières. Enfin, je rêverais d’une ville avec de nombreuses salles de cinéma de façon à compenser toutes celles qui ont fermé ces vingt ou trente dernières années. »
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