Pari sportif : Française des jeunes
- Samuel Wagon
- il y a 6 minutes
- 6 min de lecture
Les opérateurs de paris sportifs ont fait de la jeunesse leur cible principale. À Toulouse, deuxième ville universitaire de France, ils sont de plus en plus nombreux à glisser de la pratique récréative vers l’addiction. Associations, psy et CHU se démènent tant bien que mal pour les sortir de la dépendance. Un pari osé, car un faux pas suffit pour replonger.

Le jeu doit rester un plaisir. » Si tout le monde jouait comme Jules, étudiant à Toulouse, le terme addiction n’aurait jamais été étendu aux adeptes de jeux d’argent de hasard (JAH). Le natif du Médoc a posé ses valises dans la Ville rose pour suivre un cursus en alternance à la Toulouse Business School. Quand on évoque le jeu, il pense au blackjack, qui a sa préférence, et concède : « Il y a tout de même une part d’excitation qui nous donne envie d’y revenir. » Un trop plein d’adrénaline qui se transforme en cercle vicieux lorsqu’on en abuse. Pourtant, cette énergie débordante semble avoir remplacé l’image d’autrefois. Fut un temps où les JAH rimaient avec cheveux blancs. Et même si ce cliché n’a pas pris une ride, la pratique s’est développée jusqu’à s’inviter dans le quotidien de la jeune génération.
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