Si certains maires aiment faire durer le suspense, Jean-Luc Moudenc ne fait pas partie de ceux-là. Officiellement candidat à sa réélection depuisle printemps, au point de se voir reprocher par son opposition d’être en « campagne permanente »,le maire de Toulouse reste droit dans ses bottes.Tout en s’inquiétant de la perte d’autorité de l’élu.
Quel est votre état d’esprit à deux ans du scrutin ? Je suis satisfait parce que beaucoup de projets émergent. En début de mandat, c’est assez austère, on est dans la préparation, ça ne se voit pas. À la mi-mandat, les projets battent leur plein et les gens voient se concrétiser ce dont on leur a parlé. C’est important dans ce temps où la parole politique est très dévaluée. Beaucoup de réalisations dans nombre de domaines comme les mobilités, la transition écologique… Des chantiers aussi, synonymes de grandes ambitions.
De quelle réalisation êtes-vous le plus fier ? Incontestablement la Ligne C du métro parce que c’est un projet conséquent et partenarial, et qu’il a fallu attendre longtemps pour le voir démarrer. Je sais que certains ont pu douter, d’autant que l’opposition a toujours été très virulente sur ce sujet, au point d’instiller l’idée que ce projet était un mythe. Sinon que depuis décembre 2022, il prend forme, démontrant ainsi que je n’avais pas menti aux Toulousains, et que ce projet était faisable.