Essayer d’aller au-delà des apparences, ne pas se contenter d’explications trop simples, comprendre et accepterla complexité du monde pour mieux l’appréhender,telle est la proposition de Pascal Rogerro , professeurdes Universités en sociologie et initiateur de l’Université populaire Edgar Morin pour la métamorphose.
À qui s’adresse cette Université ? À tout le monde. On essaie de proposer quelque chose d’accessible sans trivialiser, ni vulgariser dans le mauvais sens du terme, en gardant un certain nombre d’exigences. Parce que l’on est convaincus que c’est un enjeu majeur de transformation sociétale.
D’où la métamorphose ? C’est central évidemment. La pensée complexe m’a toujours intéressé parce qu’elle donne des clés de compréhension. Mais pour le citoyen, c’est aussi des clés d’action. Pas des recettes. La pensée complexe pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Il faut assumer cette position et dire que c’est probablement la seule position constructive que l’on peut avoir aujourd’hui. Nos solutions ne marchent plus donc ce n’est pas la peine d’insister. Et si les solutions ne marchent plus, c’est que l’on ne se pose pas les bonnes questions et que l’on ne réfléchit pas de la bonne manière. Donc il faut reposer à nouveau les questions qui sont face à nous, les enjeux, etc. Et agir avec un certain nombre de principes en tête.