Installé à Toulouse depuis deux ans, le Mexicain Eduardo Neto, alias Mandragora, est une star mondiale de la scène trance psychédélique. Boudu a saisi l’occasion d’une pause entre deux shows pour interroger le créateur d’un genre nouveau : le future prog.
Quand avez-vous commencé la musique ? J’ai toujours fait de la musique. Je suis né comme ça. Elle a toujours été autour de moi. J’ai le souvenir d’avoir découvert que le lecteur de cassettes avait un microphone, qu’on pouvait enregistrer des sons et des vidéos avec le téléphone… À 15 ans, je composais de la musique pour rave alors que je n’y avais jamais été. La première, c’était dans un skatepark. Au départ, j’ai trouvé ça ennuyeux, c’était juste du boom boom. Puis quelqu’un m’a proposé du LSD. Je me suis dit ok, c’est comme les Beatles. Je n’étais pas encore adulte mais je pensais que j’en étais un. J’ai pris le LSD. Je voyais des peintures de De Vinci partout.