Alors que la majorité des jeunes majeurs à repris le chemin des études supérieures, ils sont de plus en plus nombreux à lui préférer l’aventure de l’entrepreneuriat, pour apprendre plus vite ou éviter de recevoir des ordres en montant leur propre boîte.
Après 11 ans passés au sein de la direction de Toulouse Business School, Joël Echevarria quitte son poste en 2010 pour occuper celui de directeur général des services de la Toulouse School of Economics. À travers ses propres expériences entrepreneuriales et 24 années auprès des étudiants toulousains, il analyse l’ampleur du phénomène chez les jeunes.
Comment a évolué le rapport qu’entretiennent les jeunes à l’entrepreneuriat ? Faire carrière dans une multinationale a longtemps représenté l’idéal en sortie d’école. Ce n’est plus vrai aujourd’hui. On observe une transformation profonde du rapport des jeunes à l’entrepreneuriat ces 15 dernières années. Avant que je quitte la Toulouse Business School en 2010, nous avions créé une chaire entrepreneuriale avec les PME de la région Toulousaine qui ne s’était pas avéré un franc succès. Depuis, un incubateur a été fondé afin d’héberger des projets qui sont, chaque année, plus nombreux.