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BOUDU

Primark lève le rideau

C’était devenu l’Arlésienne à la toulousaine. Cinq ans après l’annonce de son arrivée, près de 40 millions d’euros d’investissements dans l’achat et la restauration de l’ancien bâtiment des Galeries Lafayette Maison, et un nombre incalculable de reports de son ouverture en raison d’un chantier chaotique, l’enseigne de vêtements lowcost Primark a finalement ouvert son vaisseau amiral français à Toulouse le mois dernier. De quoi réjouir les fans de la marque britannique, qui inaugure là son premier magasin du Sud-Ouest, et son tout premier espace en France à être implanté en centre-ville. Ils sont plus de 2600 à s’être rués dans le magasin dès la première heure d’ouverture pour s’élancer à l’assaut de ses 7 500m2 d’espace de vente, 99 cabines d’essayage et 87 caisses. Et au vu du nombre de passants lestés de sacs Primark pleins à craquer qui circulent en ville, le phénomène semble se confirmer. Mais cette ouverture ne fait pas que des heureux. En plus d’une frange de la population qui s’interroge sur la pertinence d’un modèle qui incite à la sur-consommation en période d’inquiétude environnementale, plusieurs associations ont manifesté pour dénoncer le coût social de ces vêtements à bas-coût. Primark figurait en effet dans les entreprises impliquées dans l’effondrement meurtrier du Rana Plaza, et est poursuivie aux Prud’hommes par plusieurs de ses salariés français qui dénoncent leurs conditions de travail.

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