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Le Mangeur Masqué

Robin Mothe – par le Mangeur Masqué

Dernière mise à jour : 17 janv.

Son histoire, c’est celle d’un chef qui s’ignore. Devenu cuisinier par hasard, lors d’une expérience de woofing aux états-Unis. Il y a pris goût, et cultive désormais le sien dans le Restaurant sans nom, rue Peyrolières, qu’il a repris il y a un an avec son ami Fabien Lecoustre. Dans ce bistrot contemporain, les assiettes se partagent autour d’une grande table et d’une cuisine d’instinct qui surprend. En bien.



Votre premier émoi gustatif ?

Le bœuf bourguignon de ma nounou. Elle a réussi à me faire manger des carottes alors que je détestais ça. Et il y avait un goût dans son plat que je n’ai jamais réussi à reproduire depuis.


Le plat que vous détestiez enfant ?

à peu près tout. Surtout dès qu’il y avait du vert dans l’assiette !


Votre madeleine de Proust ?

Les lasagnes bolognaises de ma mère qu’elle cuisinait avec du confit d’aubergine.


Le plat le plus difficile à réaliser ?

J’ai un petit problème avec la pâte à chou…


Votre plat « signature » ?

Je refais rarement la même chose donc difficile à dire…


L’aliment que vous préférez ?

J’adore les produits de la mer. Poissons, coquillages, couteaux, coques, moules.


Celui que vous détestez ?

Les choux de Bruxelles.


Les pires associations ?

Pour moi, il n’y en a pas !


Votre péché mignon ?

Les pâtes. Toujours les pâtes. Encore des pâtes.


Vos sources d’inspiration ?

Aller manger dans d’autres restaurants, les livres de cuisine, Instagram.


Le piège en cuisine ?

La répétition, l’ennui. La routine en général.


Le pire souvenir en cuisine ?

Un service chaotique de saison. 150 personnes qui attendaient dans la salle, et moi en cuisine qui ne savais plus trop où donner de la tête.


Au réveil, sucré ou salé ?

Si je suis pressé, un pain au raisin. Sinon, du salé. Un toast avec du bacon, un œuf. A l’anglaise.


Devant la téloche, salé ou sucré?

Sucré. Genre des Ferrero Rocher. La boîte ne dure jamais très longtemps d’ailleurs.


Ce que vous inspirent les émissions comme Top Chef ?

C’est un bon accélérateur, ça ouvre des portes.


Votre penchant alimentaire honteux ?

J’adore le ketchup. Il y en a toujours sur le bord de mon assiette. Pour manger avec tout.


Le plat ou le produit pour lequel vous êtes prêt à faire 100 km ?

Je dirais plutôt un terroir. Du côté du Pays basque ou des Landes par exemple.


L’homme ou la femme avec qui vous aimeriez diner en tête-à-tête ?

Gérard Depardieu, histoire de faire avec lui une sorte de repas médiéval. Plein de choses sur la table, à boire et à manger.


Le chef que vous admirez ?

Le Brésilien Alex Atala. J’aime son histoire, son parcours.


L’aliment le plus bizarre que vous ayez mangé ?

Des grillons frits. En bouche, c’est croustillant avec un goût de paille.


Si vous étiez un ustensile de cuisine ?

Un robot mixeur. Difficile de s’en passer.

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