Son histoire, c’est celle d’un chef qui s’ignore. Devenu cuisinier par hasard, lors d’une expérience de woofing aux états-Unis. Il y a pris goût, et cultive désormais le sien dans le Restaurant sans nom, rue Peyrolières, qu’il a repris il y a un an avec son ami Fabien Lecoustre. Dans ce bistrot contemporain, les assiettes se partagent autour d’une grande table et d’une cuisine d’instinct qui surprend. En bien.
Votre premier émoi gustatif ?
Le bœuf bourguignon de ma nounou. Elle a réussi à me faire manger des carottes alors que je détestais ça. Et il y avait un goût dans son plat que je n’ai jamais réussi à reproduire depuis.
Le plat que vous détestiez enfant ?
à peu près tout. Surtout dès qu’il y avait du vert dans l’assiette !
Votre madeleine de Proust ?
Les lasagnes bolognaises de ma mère qu’elle cuisinait avec du confit d’aubergine.
Le plat le plus difficile à réaliser ?
J’ai un petit problème avec la pâte à chou…
Votre plat « signature » ?
Je refais rarement la même chose donc difficile à dire…
L’aliment que vous préférez ?
J’adore les produits de la mer. Poissons, coquillages, couteaux, coques, moules.
Celui que vous détestez ?
Les choux de Bruxelles.
Les pires associations ?
Pour moi, il n’y en a pas !
Votre péché mignon ?
Les pâtes. Toujours les pâtes. Encore des pâtes.
Vos sources d’inspiration ?
Aller manger dans d’autres restaurants, les livres de cuisine, Instagram.
Le piège en cuisine ?
La répétition, l’ennui. La routine en général.
Le pire souvenir en cuisine ?
Un service chaotique de saison. 150 personnes qui attendaient dans la salle, et moi en cuisine qui ne savais plus trop où donner de la tête.
Au réveil, sucré ou salé ?
Si je suis pressé, un pain au raisin. Sinon, du salé. Un toast avec du bacon, un œuf. A l’anglaise.
Devant la téloche, salé ou sucré?
Sucré. Genre des Ferrero Rocher. La boîte ne dure jamais très longtemps d’ailleurs.
Ce que vous inspirent les émissions comme Top Chef ?
C’est un bon accélérateur, ça ouvre des portes.
Votre penchant alimentaire honteux ?
J’adore le ketchup. Il y en a toujours sur le bord de mon assiette. Pour manger avec tout.
Le plat ou le produit pour lequel vous êtes prêt à faire 100 km ?
Je dirais plutôt un terroir. Du côté du Pays basque ou des Landes par exemple.
L’homme ou la femme avec qui vous aimeriez diner en tête-à-tête ?
Gérard Depardieu, histoire de faire avec lui une sorte de repas médiéval. Plein de choses sur la table, à boire et à manger.
Le chef que vous admirez ?
Le Brésilien Alex Atala. J’aime son histoire, son parcours.
L’aliment le plus bizarre que vous ayez mangé ?
Des grillons frits. En bouche, c’est croustillant avec un goût de paille.
Si vous étiez un ustensile de cuisine ?
Un robot mixeur. Difficile de s’en passer.