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BOUDU

Résistons! Antoine BAUX, 20 ans

Depuis qu’il soutient Lassalle, Antoine Baux se fait chambrer. À la fac, on le raille. À l’Uni, on se fout de lui : « On me dit qu’il ne sera jamais élu. Et alors ? On fait quoi ? On vote Macron et c’est plié ? ». Dans le cercle d’amis de ce Lotois venu étudier à Toulouse, on réduit généralement Lassalle à ce rural à la face plissée qui bat des records de vues avec ses interventions lunaires à l’Assemblée. Sa grève de la faim, son programme et tout le reste, ça ne leur dit rien. Antoine Baux trouve ça d’autant plus injuste qu’il estime son candidat plus sérieux, pertinent et solide que jamais. Le traitement médiatique défavorable de cette « campagne de merde » comme la qualifie Lassalle lui-même, l’agace. Il s’est forgé pour sa part un avis en écoutant le projet : « En octobre, il a donné une conférence à la fac. Propos remarquables, idées claires, projet excellent. C’est dommage que les médias n’aient gardé de cette journée que les verres qu’il a bus Chez Tonton avec les étudiants. Ils auraient mieux fait de l’écouter. Moi, après le débat, je suis allé le voir. Je lui ai offert mon aide. Je n’ai pas grand-chose à donner. De l’énergie, et un peu de temps. » C’est qu’Antoine Baux n’est pas du genre à flinguer son année de droit pour une campagne. « J’ai des copains qui ont sacrifié un semestre entier pour les élections du Crous. Pas moi. » Les tractages passent donc après les études : « À Toulouse, on n’est que deux à tracter pour Lassalle. C’est limite. De toutes façons j’ai horreur de ça. Ce qui me plaît, c’est les idées. Pas plus tard que samedi, j’ai convaincu un ami de voter Lassalle. »

Pourquoi Lassalle ? Parce qu’il remettra de la confiance et décontraction entre les Français et le pouvoir. Parce qu’en portant un gilet jaune à l’Assemblée, il a fait remonter la parole des oubliés de la société. Parce qu’il est tout simplement humain.

La première mesure que vous attendez ? La suppression de la loi NOTRe, qui a détruit la cohérence des identités régionales du pays.

Avec quel candidat, excepté le vôtre, passeriez-vous volontiers une soirée ? Macron. Il est jeune. Il a un certain dynamisme. Pourquoi pas ?


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