Après avoir roulé sa bosse à vélo dans les rues de Toulouse pour faire connaitre sa cuisine, voilà maintenant 10 ans que le papa de Monsieur Cyclofood transforme chaque midi sa cantine intimiste proche de Saint-Sernin en petit Vietnam à lui. Des plats savoureux et parfumés qu’il se plait à cuisiner seul. Sans oublier son fantastique sandwich banh-mi au porc caramélisé. Tout simplement incontournable.
Votre premier souvenir gustatif ?
Le riz au lait de mon père. Il le faisait très bien, même si je n’aimais pas les raisins secs qu’il mettait sur le dessus à la fin.
Le plat qu’il faut absolument venir manger chez Monsieur Cyclofood ?
La soupe de riz. Simple et très efficace. Le riz cuit très longtemps dans un bouillon léger, bien aromatisé à l’oignon, au gingembre avec un petit peu d’ail haché. Pendant la cuisson, le riz éclate et libère tout son amidon, ce qui épaissit le bouillon et donne une consistance assez particulière, un peu comme un porridge. Il y a un bel équilibre avec l’acidité du citron vert que je rajoute, le salé du nuoc-mâm pur, la fraicheur de la coriandre, et le piment pour le peps.
L’aliment que vous préférez ?
Celui qui me rend fou, c’est le nuoc-mâm, une sauce liquide à base de poisson fermentée dans une saumure. Une fois qu’on s’habitue à l’odeur qui est assez forte, c’est très addictif.
L’aliment que vous détestez ?
Ce serait plutôt un plat : la blanquette de veau. Le côté viande un peu bouillie, pas trop colorée… Ça ne me rassure pas trop.
Si vous étiez un plat ?
L’osso bucco. J’adore en faire. C’est vraiment simple et très bon.
Votre penchant alimentaire honteux ?
Les barres glacées au chocolat. Très sucré et bien calorique.
Il n’y a pas de bon repas sans…
Surprise ! J’aime bien qu’un plat me bouscule, me surprenne. Sinon, je peux vite m’ennuyer.
Un repas à l’improviste chez vous, on mange quoi ?
Des pâtes ! Cuisson al dente évidemment, avec une bonne sauce tomate, de l’ail, des oignons, des herbes, du citron, et du parmesan.
Dans votre frigo à la maison, il y a…
Un étage entier de sauces pimentées. Pas mal de bières sympas, des légumes, et beaucoup de produits laitiers, yaourts, fromage blanc, pour mes enfants.
L’homme ou la femme avec qui vous aimeriez diner en tête-à-tête ?
Mon idole de jeunesse, le basketteur américain David Robinson. Une star de la NBA dans les années 90/2000. Très grand, polyvalent, gaucher comme moi. Il évoluait dans l’équipe des Spurs de San Antonio, la même que Tony Parker que j’ai d’ailleurs beaucoup suivi plus jeune puisqu’on est de la même région (la Normandie). On a le même âge également. Il évoluait dans l’équipe rivale de la mienne quand on était enfant. Mais il a rapidement été surclassé par la suite.
Si vous étiez un ustensile de cuisine ?
Un bon couteau, bien affuté. Ça fait clairement la différence quand il y a des kilos de légumes à couper !
Monsieur Cyclofood, 6 rue des Salenques
À picorer :
Des fresques street art habillent désormais les murs extérieurs des Halles de la Cartoucherie. Bar iconique du quartier des Chalets, le Père Peinard va fermer en juillet après 20 ans d’existence. Le tube de l’été ? « SUPERBON » chez Superette (7 place de l’Estrapade) : un biscuit enrobé de chocolat et fourré à la glace de chez CacaoFages. La Maison de la Violette lance une boutique éphémère, ouverte tout l’été (32 rue des Arts)