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BOUDU

Van toujours ! – Aude, Cyril et leurs trois filles

Quand ils partent en vacances Aude, Cyril et leurs 3 filles, Ambre, Apolline et Alix ne passent pas inaperçus. Avec leur combi vert clair typique des années hippies, tous les regards se tournent vers eux : « Spontanément, ça déclenche un sourire, un coucou ou le signe du surfeur ! ». Amateur de voitures anciennes, Cyril, le père mécano ingénieur dans les télécommunications, a cédé à la pression familiale. En 2012, ils accueillent dans leur jardin un van d’occasion. Un vrai. Un combi Volkswagen T2 de 1971. 51 000 km au compteur même si « on ne sait pas combien de fois il en a fait le tour ! » Pas facile de trouver ce type de véhicule. Pourtant, en fouillant dans les petites annonces, ils en repèrent un juste à côté de Toulouse: « On n’avait jamais testé. C’était un rêve d’enfant ». Adieu campings et hôtels hors de prix pour une famille de cinq. Place à la Tortue, « parce qu’il est vert et qu’il roule très lentement », qui permet de profiter du paysage. « Les routes comptent autant que la destination ». Pas besoin de réservations, ni de tout prévoir à l’avance. Un baluchon, un ukulélé, le minimum d’affaires et c’est parti pour une semaine. Alix, la benjamine âgée de 9 ans, n’a voyagé qu’avec le van : « c’est chouette parce qu’on fait des road trips et on aime bien dormir dedans ! »

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@DR


Malgré l’espace dégagé par le toit dépliant (westfalia), et les aménagements astucieux, il n’y a pas assez de couchages pour toute la famille. Alors Ambre, l’aînée de 15 ans habituée des camps scouts, dort dans sa tente : « C’est rustique. Nous on adore ça, mais ça ne va pas à tout le monde », s’amuse Aude. Avec la Tortue, pas question d’aller bien loin. La famille découvre le Sud-Ouest. « Une fois, on a fait du camping sauvage au bord d’une falaise, on a fait du feu et on a mangé des chamallows, c’était trop cool ! », se rappelle Apolline. Ce mode de voyage, permet de se déconnecter du quotidien et partager des moments simples et uniques en famille : « C’est un peu hors du temps, ça se serait passé il y a 60 ans ça serait la même chose ». Il y a quelques années, ils ont tiré la tortue jusqu’en Bourgogne pour participer à un rassemblement de combis. « Il pleuvait des cordes et les combis ne sortaient plus du champ. C’était Woodstock ! Un tracteur les extirpait un par un. » Sur la route du retour, dans le Massif Central, ils tombent en panne. Comme souvent. « Spontanément, des gens nous ont aidés à pousser…on ne pouvait plus s’arrêter ! » Des aventures en van que la famille partage sur les réseaux sociaux (notamment celles de Maurice le flamant rose en plastique @maurice-pink-flamingo) grâce au savoir-faire d’Aude, responsable d’une agence de com. Elle envisage même d’en tirer un livre. La vie en van, c’est quand même mieux que la vie d’avant.

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@DR


Le combi une histoire d’amour et de paix

La première esquisse du combi Volkswagen, qui date de 1947, se cache dans le carnet de Ben Pon, homme d’affaires néerlandais qui a été le premier à commercialiser les véhicules de la marque aux Pays-Bas. Petit frère de la célèbre Coccinelle, le transporteur de première génération (T1)  avec son pare-brise en deux parties, son avant arrondi, et son moteur à l’arrière, sort de l’usine allemande en 1950. Indémodable, il a traversé les époques avec ses sept autres générations en s’adaptant aux besoins des utilisateurs. Familles, ambulanciers, pompiers, postiers, voyageurs, et même policiers ont été séduits par cet engin robuste et poétique à la fois. Même si le T1 est aujourd’hui un objet rare de collection, son esprit légendaire « peace and love » continue de se diffuser dans le monde entier.


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